Technologie, mon amour.

C’est lorsque j’ai perdu un morceau de mon téléphone, en sortant de mon examen de techniques culinaires, que je me suis décidée à en changer.
Après 3 ans de bons et loyaux services, tristement, je m’y suis (enfin) résolue.

C’est là que l’affolement a commencé.

Je voulais un smartphone pour mettre ces petites choses appelées applications, qu’on m’avait tant vantées. Évidemment, j’avais déjà un smartphone, mais sa mémoire insuffisante me limitait à l’installation d’une seule de ces petites choses charmantes. (Au début, j’en avais trois, mais chaque mise à jour les rendait plus gourmandes en mémoire, ce qui à fini par limiter a une seule.)
Douce et mignonne, j’ai donc cherché LE smartphone parfait, ne doutant pas un seul instant trouver mon bonheur. Après tout, que demandai-je ? un téléphone, taille normale, des messages, et 1Go de mémoire minimum. Tout ça pour un prix respectable. (parce que bon, j’aime bien manger aussi.)
Parce que moi, c’est mon PC qui est l’amour de ma vie, pas mon téléphone.

Eh bien, figurez-vous que… ça n’existe pas.

Non.
Je vous assure.
Après une étude du marché actuel, je me suis retrouvées devant quatre alternatives :
1) Prendre un bon vieux Nokia première génération qui est INCASSABLE. Sans applications.
2) Ne pas changer de téléphone maintenant. (dommage)
3) Reprendre le même, toujours avec une mémoire ridicule.
4) Prendre un smartphone qui fait 2 fois la taille de votre poche, et 1 main 1/2. (Notons que les hommes sont avantagés : plus grandes mains, plus grandes poches.)

J’ai finalement opté pour une solution mitigée, qui a consisté à prendre le plus petit des géants, chez un fournisseur chinois au rapport qualité/prix imbattable, conseillé par l’ami informaticien.
Évidemment, j’ai sacrifié l’esthétique au profit de l’utilité, ce qui me fend le cœur. (Que voulez-vous, ma pauvre Lucette, c’est le jeu.)
Et un beau matin, j’ai reçu le fameux.

Il faut quand même que je vous avoue quelque chose, à ce stade : la technologie ne m’aime pas.
Quand on installe un logiciel, ou un jeu, voir que j’essaye de rejoindre un serveur… rien ne va jamais.
Mes amis installent le jeu en 3 minutes, et moi en 45, avec leur aide.
Je fais tout ce qu’il faut, mais NON. Il y a toujours un truc. Tout le temps.
J’ai été obligé à cause de ça de me former un peu aux magouilles informatiques de base, ce qui est toujours utile. Mais ça recommence toujours, ce qui rend un peu fou mes amis informaticiens, qui savent d’avance que quand je crie au secours, ça va encore durer 108 ans.
Et c’est pas de ma faute. *Caliméro*
(bisous à eux.)

Sur mon premier téléphone, il n’y avait rien a comprendre.
Je l’avais acheté un peu au pif dans le magasin, il y avait un choix terrifiant, genre 3 modèles. Je l’ai allumé, j’ai mis la carte SIM, et quand je voulais appeler, j’appuyais sur le petit téléphone vert et tout allait très bien.
Sur mon second téléphone, ça se compliquait déjà.
Un peu trop de paramètres inconnus à régler, moi qui l’avait choisi juste pour le fond d’herbes qui grandissait et le son des touches qui ressemblait à un hamster en train de manger.

Je m’en suis sortie en 1h, le temps de manger un MacDo avec quelqu’un qui en savait davantage sur la question. (bisou à toi.)
deux
Pour le dernier…
Vomi smartphone

Il a fallu bien plus. Il a fallu Google.

Google

Rendez- vous dans 2/3 ans pour le prochain ?

 

Start the Game !

Comme vous le savez peut-être, j’aime les jeux vidéos.
Je n’ai plus forcément le temps d’y jouer depuis 2 ans, mais de temps à autre, j’y fais un petit tour.

Hier, voulant me détendre, je suis allée sur League of Legend qui est un MOBA. (=Arènes de Batailles en ligne Multijoueur) qui requiert essentiellement de la  stratégie. (ce qui ne m’a pas trop réussi)
            Il y a différent types de parties, mais la « classique » met face à face 10 personnes (5 contre 5), ce qui vous oblige à établir rapidement une stratégie avec 4 inconnus, autrement dit.

La partie étant en direct, d’une durée d’environ 30 minutes en moyenne, si vous vous déconnectez avant la fin de la partie, vous laissez donc 4 personnes contre 5, ce qui est loin d’être sympa.
Quand cela vous arrive trop souvent, on vous banni pendant quelques temps. (c’est ça d’être chiant, fallait prévoir avant que l’heure du dîner arrivait, non mais.)

L’autre point agaçant, c’est qu’a un certain stade de la partie, si votre équipe est vraiment en train de se faire infliger une raclée monumentale, le jeu vous propose de capituler, ou de continuer quand même.
Évidemment, la question est posée à tous, et c’est la majorité qui l’emporte.

Donc si vous êtes le seul à y croire encore, TANT PIS.
(On est pas dans 12 hommes en colère, que croyais tu ?)
Mais comme c’est un jeu et que vous avez pleins de vies, c’est un peu ridicule de ne pas s’amuser jusqu’au bout, avouons-le.

Hier, un de mes amis en jeu avait noté en dessous de son pseudonyme une petite phrase:
« Thanks for not surrend. »

Alors, en cette journée morose, en lisant cette phrase, toute ma volonté s’est enflammée.
C’était pour ses partenaires, pour moi, pour lui, pour tout le monde.

Je viens de passer une semaine d’examens intenses.
Demain je recommence, de même que jeudi prochain. Encore.
Dans 4 semaines, je serais diplômée, ou je repiquerais. (Encore)
Et durant ces trois derniers mois, je me suis soudain retrouvée face à pleins de questions existentielles.
(Elles adorent se pointer dans les moments de panique ♥)  

« Merci de ne pas capituler »

La vie, c’est comme l’épilation à la cire ou un verre de Cognac : ça arrache, ça brûle, et puis ça deviens tout doux.
Tout doux. Très doux. Terriblement doux.

****

Je ne sais peut-être pas faire un poisson en sauce, mais je sais faire les éclairs aux chocolats, cher Jury, des bisous.

(Oui, j’ai écrit la fin APRÈS mon épreuve de techniques culinaires, et faut dire que c’était moche.)
Du coup, avec beaucoup de Cognac,  je me console. 😀