Les Mystères de la Génétique

Ce matin, j’ai reçu mes nouvelles lentilles de contact.
Événement tout à fait anodin en soi, sauf que cela faisait plus de 6 mois que j’attendais de pouvoir les renouveler.
Et durant ces 6 mois, j’avais supporté mes lunettes et leur -hélas- affreuse correction.
Non seulement je n’aime pas ma tête avec des lunettes, mais je suis tellement peu habituée à en porter que je regarde continuellement dessus ou dessous au lieu de bouger ma tête.
lunettes

Je porte des lentilles depuis l’âge de 14 ans.
A cette époque, j’avais des lunettes depuis 5 ans, et je n’en pouvais déjà plus, j’avais donc demandé à mon ophtalmo le Graal : des LENTILLES. Ce petit truc miraculeux qui se colle contre l’œil, invisible, et qui me rendrait mon visage poupin sans traits disgracieux. Il faut dire aussi pour ma défense que j’avais un vision de 2/10 à gauche (Myopie, mon amour.) ce qui entraine une épaisseur de verre conséquente.
Généralement, le port des lentilles est déconseillé avant 16 ans, j’avais donc peu de chance que ma demande aboutisse. (Et en plus c’est remboursé que dalle par la sécu, du coup ma maman était pas très ok.)
Mais voilà.
La génétique est joueuse.
La génétique est fascinante.
D’un point A, elle nous emmène à un point B, qui peut ressembler à a peu près n’importe quoi.
C’est un peu le jeu de Lego de l’univers.
Lego
Si chaque Lego était de la peinture soluble, une bonne secousse, et toutes les couleurs contenues se mélangeraient pour former des choses plus ou moins probables.
Dans les improbables, prenez mes parents, par exemple :
Un roux et une brune, qui ont eu des enfants châtains et blonds. Quitte à faire, ils ont commencé par un doublon (sinon ça aurait pas été marrant.) Des grands et des moyens, des costauds et des freluquets, des bigleux et des moins bigleux, des dynamiques et des doux. Et y’a aussi les trucs qui sortent d’on ne sait pas trop où, comme les super bouclés. (Oui, je suis vachement bouclée, en fait, comme dirait mon cher et tendre.)
Bref, vous aurez compris qu’il y a un peu de tout, chez nous.
(Faut dire aussi qu’on est nombreux, vous me direz.)

Mes yeux ont donc apparemment choisi le chemin de l’amusement avec un qui voit, et l’autre qui se traine.
Ce qui induit une différence de correction très importante, et non applicable sur des verres de lunettes.
Sachant qu’une mauvaise correction induit une baisse de la vision à long terme, le seul moyen de pouvoir me corriger correctement était donc … Les fameuses lentilles, puisqu’elles sont directement posées sur l’œil, donc adaptables à n’importe quelle correction. (Et du coup c’est remboursé intégralement par la Sécu.)
J’ai donc obtenu mon Graal, grâce à Dame Génétique et son hasard.

Famille

Maintenant, je VOIS.
(Et ça change la vie, vraiment.)

Bon, en vrai, je les supportais moins bien depuis quelques temps, alors je fais des tests avec mon opticien pour qu’elles soient mieux.
Vu l’état de mes yeux ce matin, cette première paire ne doit pas être la bonne, parce que je n’ai pas le souvenir d’avoir baigné dans un aqua de marijuana hier soir. (Vous êtes sûre, a-t-il tout de même demandé.)
On y croit ! 😉

Technologie, mon amour.

C’est lorsque j’ai perdu un morceau de mon téléphone, en sortant de mon examen de techniques culinaires, que je me suis décidée à en changer.
Après 3 ans de bons et loyaux services, tristement, je m’y suis (enfin) résolue.

C’est là que l’affolement a commencé.

Je voulais un smartphone pour mettre ces petites choses appelées applications, qu’on m’avait tant vantées. Évidemment, j’avais déjà un smartphone, mais sa mémoire insuffisante me limitait à l’installation d’une seule de ces petites choses charmantes. (Au début, j’en avais trois, mais chaque mise à jour les rendait plus gourmandes en mémoire, ce qui à fini par limiter a une seule.)
Douce et mignonne, j’ai donc cherché LE smartphone parfait, ne doutant pas un seul instant trouver mon bonheur. Après tout, que demandai-je ? un téléphone, taille normale, des messages, et 1Go de mémoire minimum. Tout ça pour un prix respectable. (parce que bon, j’aime bien manger aussi.)
Parce que moi, c’est mon PC qui est l’amour de ma vie, pas mon téléphone.

Eh bien, figurez-vous que… ça n’existe pas.

Non.
Je vous assure.
Après une étude du marché actuel, je me suis retrouvées devant quatre alternatives :
1) Prendre un bon vieux Nokia première génération qui est INCASSABLE. Sans applications.
2) Ne pas changer de téléphone maintenant. (dommage)
3) Reprendre le même, toujours avec une mémoire ridicule.
4) Prendre un smartphone qui fait 2 fois la taille de votre poche, et 1 main 1/2. (Notons que les hommes sont avantagés : plus grandes mains, plus grandes poches.)

J’ai finalement opté pour une solution mitigée, qui a consisté à prendre le plus petit des géants, chez un fournisseur chinois au rapport qualité/prix imbattable, conseillé par l’ami informaticien.
Évidemment, j’ai sacrifié l’esthétique au profit de l’utilité, ce qui me fend le cœur. (Que voulez-vous, ma pauvre Lucette, c’est le jeu.)
Et un beau matin, j’ai reçu le fameux.

Il faut quand même que je vous avoue quelque chose, à ce stade : la technologie ne m’aime pas.
Quand on installe un logiciel, ou un jeu, voir que j’essaye de rejoindre un serveur… rien ne va jamais.
Mes amis installent le jeu en 3 minutes, et moi en 45, avec leur aide.
Je fais tout ce qu’il faut, mais NON. Il y a toujours un truc. Tout le temps.
J’ai été obligé à cause de ça de me former un peu aux magouilles informatiques de base, ce qui est toujours utile. Mais ça recommence toujours, ce qui rend un peu fou mes amis informaticiens, qui savent d’avance que quand je crie au secours, ça va encore durer 108 ans.
Et c’est pas de ma faute. *Caliméro*
(bisous à eux.)

Sur mon premier téléphone, il n’y avait rien a comprendre.
Je l’avais acheté un peu au pif dans le magasin, il y avait un choix terrifiant, genre 3 modèles. Je l’ai allumé, j’ai mis la carte SIM, et quand je voulais appeler, j’appuyais sur le petit téléphone vert et tout allait très bien.
Sur mon second téléphone, ça se compliquait déjà.
Un peu trop de paramètres inconnus à régler, moi qui l’avait choisi juste pour le fond d’herbes qui grandissait et le son des touches qui ressemblait à un hamster en train de manger.

Je m’en suis sortie en 1h, le temps de manger un MacDo avec quelqu’un qui en savait davantage sur la question. (bisou à toi.)
deux
Pour le dernier…
Vomi smartphone

Il a fallu bien plus. Il a fallu Google.

Google

Rendez- vous dans 2/3 ans pour le prochain ?

 

Start the Game !

Comme vous le savez peut-être, j’aime les jeux vidéos.
Je n’ai plus forcément le temps d’y jouer depuis 2 ans, mais de temps à autre, j’y fais un petit tour.

Hier, voulant me détendre, je suis allée sur League of Legend qui est un MOBA. (=Arènes de Batailles en ligne Multijoueur) qui requiert essentiellement de la  stratégie. (ce qui ne m’a pas trop réussi)
            Il y a différent types de parties, mais la « classique » met face à face 10 personnes (5 contre 5), ce qui vous oblige à établir rapidement une stratégie avec 4 inconnus, autrement dit.

La partie étant en direct, d’une durée d’environ 30 minutes en moyenne, si vous vous déconnectez avant la fin de la partie, vous laissez donc 4 personnes contre 5, ce qui est loin d’être sympa.
Quand cela vous arrive trop souvent, on vous banni pendant quelques temps. (c’est ça d’être chiant, fallait prévoir avant que l’heure du dîner arrivait, non mais.)

L’autre point agaçant, c’est qu’a un certain stade de la partie, si votre équipe est vraiment en train de se faire infliger une raclée monumentale, le jeu vous propose de capituler, ou de continuer quand même.
Évidemment, la question est posée à tous, et c’est la majorité qui l’emporte.

Donc si vous êtes le seul à y croire encore, TANT PIS.
(On est pas dans 12 hommes en colère, que croyais tu ?)
Mais comme c’est un jeu et que vous avez pleins de vies, c’est un peu ridicule de ne pas s’amuser jusqu’au bout, avouons-le.

Hier, un de mes amis en jeu avait noté en dessous de son pseudonyme une petite phrase:
« Thanks for not surrend. »

Alors, en cette journée morose, en lisant cette phrase, toute ma volonté s’est enflammée.
C’était pour ses partenaires, pour moi, pour lui, pour tout le monde.

Je viens de passer une semaine d’examens intenses.
Demain je recommence, de même que jeudi prochain. Encore.
Dans 4 semaines, je serais diplômée, ou je repiquerais. (Encore)
Et durant ces trois derniers mois, je me suis soudain retrouvée face à pleins de questions existentielles.
(Elles adorent se pointer dans les moments de panique ♥)  

« Merci de ne pas capituler »

La vie, c’est comme l’épilation à la cire ou un verre de Cognac : ça arrache, ça brûle, et puis ça deviens tout doux.
Tout doux. Très doux. Terriblement doux.

****

Je ne sais peut-être pas faire un poisson en sauce, mais je sais faire les éclairs aux chocolats, cher Jury, des bisous.

(Oui, j’ai écrit la fin APRÈS mon épreuve de techniques culinaires, et faut dire que c’était moche.)
Du coup, avec beaucoup de Cognac,  je me console. 😀

Bons baisers d’ailleurs.

Nous sommes le 3 septembre,
certains sont rentrés, d’autres sont (re)partis, et certains… révisent patientent.
La température est descendue de 25° à 18°C en deux jours, et devant nos yeux mornes, les gouttes dégoulinent sur la vitre, lascives.
*Va chercher une polaire*
Je n’ai qu’une fenêtre dans mon appartement, et mon propriétaire a donc eu la décence de peindre le reste des murs en blancs, histoire d’éclairer un peu le tout au milieu des poutres en chêne. (oui oui, j’ai des poutres en VRAI chêne. Et si tu fais plus d’1.85m, tu n’y rentreras pas debout.)
En matière de décoration, il y a les minimalistes , ceux qui préfèrent ne surtout RIEN mettre (tu te reconnaitra, bisou.) et ceux qui ont tendance a charger un peu trop. Genre moi.
J’ai trop de dessins, trop de tableaux, trop de trucs choupinous.
Et il faut choisir en plus ! Non mais.
J’ai eu des appartements très différents, dont certains… très colorés (ce papier peint jaune poussin et cette moquette bleue ♥) mais il y a toujours eu LE mur.

Le mur a cartes postales.
Inconditionnellement.
Des petits bouts de cartons multicolores, que j’épingle avec l’amour d’une collectionneuse.
Et l’été est ma période favorite pour renouveler mon stock, ce qui permet d’affronter l’hiver de façon plus douce. (Rappel : l’hiver picard se déroule du 15 Septembre au 20 Juin.)
Cette année, j’ai été particulièrement servie, alors je vous donne un aperçu :

Alors ? Paillettes dans vos yeux ?
Notez qu’on attend toujours celle d’Istanbul ! 🙂
Et si l’envie vous en prend, n’hésitez plus ! Je réponds toujours, parce que je suis gentille.
Sur ce, Bonne et douce rentrée à tous !