Où sont nos jupes ?

 

 

Cette semaine, je suis allée a Lille revoir mes vieux copains.
Dans un instant de folie sans doute, j’ai sortie la jupette a volants : c’est le printemps après tout !
Et puis, on allait au restaurant. Comme des grands.
Mais j’avais un poil sous estimé le vent. LE VENT. Et je l’aime pourtant.

Tenant tant bien que mal les bouts virevoltants, tachant de préserver encore un peu ma dignité, aidée par mes fabuleux collants opaques, je suis arrivée jusqu’au métro.
Et là, j’ai croisé cette demoiselle.
Elle avait des collants opaques, mais pas un seul bout de jupe. J’ai cherché pourtant.
Perte?
Oubli ?
Emporté par le vent farceur ?

La véritable réponse est la mode.
En ces jours troublés ou le débat sur la longueur de la jupe fait rage, sachez que la mode a tranché : Pas de Jupe.
(Mais je conserverais les miennes, merci. ♥)

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On the Road (again & again)

 

J’ai découvert le TGV à l’aube de mes 7 ans.

Vous voyez a quoi ressemble un fan de Disneyland ? (si non, c’est par là.)
Eh bien mon Disneyland a moi, c’est le TGV.

J’y retourne dès que je peux, j’engloutirais toute ma (maigre) fortune dedans, et rien que le voir me donne un immense sourire et des papillons au ventre.
Mais pourquoi donc ?
Parce que ça a été le premier transport en commun que j’ai pris toute seule.
C’était le symbole des vacances, de l’évasion vers des paysages tous plus beaux les uns que les autres, des apéros aux terrasses fleuris, des accents chantants.
Revoir des gens que j’aime et que je ne vois que trop peu.
J’ai découvert peu à peu d’autres lignes, d’autres gares, d’autres paysages et d’autres accents qui caresse l’oreille.
Je me suis perdue, je me suis trompée de direction, j’ai bien failli dormir dans des gares.
Et j’ai toujours retrouvé mon chemin.

J’ai repris mes lignes ferroviaires amoureusement le weekend dernier, en passant par Orléans, où j’ai pu visiter la ville et surtout, faire un bisou de passage a Mr Chat.

Qui est Mr Chat ?

Nom de l’oeuvre de Thoma Vuille, qui a commencé a répandre ce charmant chat orange au sourire intriguant sur les murs de la ville en 1997. On l’a retrouvé un peu partout en France à partir des années 2000, et aujourd’hui dans les grandes villes du monde entier.

Pourquoi j’aime Mr Chat ?

Parce qu’il est orange, gros, qu’il a le même sourire que moi quand j’imite les hamsters, et qu’en vrai il serait sacrément doux.
Parce qu’il a contribué a sauver mon bac en me servant de référence artistique, originale par dessus le marché.
Parce que je le trouve beau et attachant.

Je le croise régulièrement en version noir et blanche, sur le fond du quai n° 15 de la gare d’Austerlitz.
Il est notamment apparu il y a quelques mois, pour mon plus grand plaisir, sur les murs d’Euralille, en face du Tri Postal !

Si vous le croisez au détour d’un mur… Rendez lui donc son sourire.

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Baisers Chocolatés !

 

 

 

 

 

Une Marmotte en Écosse (Épisode 4)

4. Les Visites :

Je suis arrivée le samedi en fin d’après-midi, à l’heure ou finissais le match Écosse/Italie du tournoi des 6 nations au Stade de Murrayfield : les écossais parlent déjà très fort de base, ça donnait donc une petite ambiance sympathique dans le tram d’entrée… ! 😉
Mais du coup, je n’aurais pas pu assister à un match de Rugby (à mon grand regret.)
J’ai pu découvrir le temps : Pluie, neige et soleil à quelques secondes d’intervalles… même la Bretagne ne peut pas rivaliser !
Côté architecture, la ville est très noire, dû aux fumées des cheminées autrefois : on l’appelle d’ailleurs Auld Reekie.
Mais pour se faire une idée rapide, on pourrait croiser Harry Potter au coin de la rue sans s’étonner… 😉
Et le petit plus, c’est l’odeur de biscuit à chaque fois qu’on franchi la porte…

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                                     La Maison                                                                                                                           Les Walters Shortbreads

Le Dimanche, mon ami m’a emmené découvrir la ville : des pubs à n’en plus finir, des vitrines luxueuses de Whiskys, des tartans de toutes les couleurs… de l’anglais partout ! Des églises transformées en marché couvert, des châteaux qui sont en réalité des écoles privées dignes de Poudlard… jusqu’aux Musés d’Arts, puisque j’ai pu visiter la National Scotland Gallery, qui a un étage d’impressionnistes…impressionnant ! 😀
On a également pu entamer le Museum of Scotland, qui retrace l’histoire de l’Écosse, malheureusement, il est immeeeense, la fin sera donc pour un autre séjour.

    Le Lundi, on a pu grimper jusqu’à Calton Hill, une des sept collines d’Édimbourg, d’où l’on peut admirer une vue à couper le souffle sur la ville et les alentours.
Au sommet, l’Observatoire de la ville, et divers étranges monuments… à l’allure grecque : vestiges d’une époque où l’on appelait Édimbourg « l’Athènes du Nord » et que certains architectes ont voulu concurrencer, sans finir leur projet.

En face, on aperçoit le Arthur’s seat, ancien volcan, sur lequel on peut monter :

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Petit tour rapide aussi en fin d’après-midi sur celle du fameux Edinburgh Castle, où le vent a bien failli nous emporter.

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Le soir, on a pu inaugurer un PUB. Un vrai de vrai. Avec de la bière. (Et les belges, accrochez-vous, elle vaut le coup !) Et notez bien que le plus petit verre est à 33cl !
Ainsi que… le haggis : si vous ne savez pas ce que c’est, allez donc voir, et vous n’en commanderez jamais. Mais en vrai, c’est plutôt bon ! 🙂 (Si vous aimez les boulettes de viandes) Il y a également beaucoup de formules végétariennes.
Après ça, j’ai voulu commander une tourte au bœuf et au Whisky (Beef Pie, Scotch Whisky with a baby carrots) au final, ça s’est révélé être une sorte de Hachis Parmentier… mais avec des vrais petits pois cuits à la vapeur. On a la classe ou on ne l’a pas.

 

Le Mardi, mon ami ayant un examen à l’Université, j’ai été donc seule en ville, avec mon accent affreux et mon sourire choupinou.
La vie coûte très cher là-bas, environ l’équivalent de la vie à Paris (On ne s’en aperçoit pas forcément tout de suite, vu que le £ est plus forte que l’€, et que je suis une nouille absolue en maths.) En bonne touriste, j’ai égrené quelques boutiques souvenirs, hésitant à m’acheter une jupette en tartan ou une peluche de Nessie.
J’ai pu fait un tour au fameux Primark, magasin de vêtements discount d’origine irlandaise. Maintenant, je sais pourquoi les anglophones ont un goût vestimentaire absolument désastreux : je me fondais dans le rang comme un poisson qui retrouve son aquarium multicolore ! ♥
Et pour mon goûter je suis entré, à défaut de mes Boulangerie-Pâtisserie fétiches, dans un Cookie Shop. Parce que oui, ils n’ont peut-être pas de pain, mais les cookies, ça, ils savent faire !
Malgré tout, le manque de pain a fini par se faire sentir, on a donc décidé de faire, (ou plutôt Rémy a fait, pendant que j’épluchais trois graine de courges à mettre dessus) le soir du pain maison, qui était absolument délicieux.

Le Mercredi, sous un soleil éclatant, on est partis au Royal Botanic Garden, ou il y a des serres impressionnantes, remplies de plantes et de fleurs splendides, dont des plantes sensitives, qui se repliaient quand on les caressait. 😀
Ainsi qu’une salle entière remplie de… CACTUS. Il y a donc été difficile de m’en faire sortir.
Après quelques coucous aux écureuils, on est redescendu au centre-ville, puis remontés à la St Giles’ Cathedral, pour que je puisse finalement me ruiner auprès d’un vendeur de bijoux celtiques.

 

C’était évidemment très court, je n’aurais pas eu le temps de déguster un Scotch Whisky, ni d’aller jusqu’à la plage de Portobello.
La prochaine fois, j’irais faire des câlins aux moutons, et faire un bisou à Nessie, promis !

PS : n’hésitez pas a cliquer sur les photos pour les voir en plus gros ! 🙂

des bisous aux miettes de Cookies à vous.