Bref, j’ai gagné l’Oscar de la personne la plus joyeuse/souriante Samedi dernier.
On y croit !
Rea-L (ity)
Je vous l’avais cachée, celle-là.
Je n’apprécie guère le noir, les couleurs sombres, les ambiances étranges et angoissantes.
Mais là… Ahhhhhhh.
Je vous présente donc Rea-L Mayer, héroïne de la série Ergo Proxy.
Étrange série japonaise de science-fiction, on s’en fou, c’est japonais, donc c’est trop bieeeeeeeeeeen, mêlant douceur et réflexion sur les émotions humaines (ou non.)
A savourer, donc.
(Au chaud, avec un plaid en moumoute et une tasse de verveine, c’est encore mieux)
Sur ce, je vais réviser.
Bisous ♥
Villégiature et caramels mous.
Mais où est-elle donc passée ?
Vouée à un été de révisions intensives et au bouclage de mon mémoire en attendant septembre et le sacro-saint examen, j’ai pris la liberté de m’accorder 15 jours d’escapade.
Sans internet. Sans réseau téléphonique.
SANS RÉSEAU TÉLÉPHONIQUE. (Oui, ça existe encore.)
Cet endroit se situe en campagne charentaise, dans les environs de la belle ville d’Angoulême (que je vous conterais une autre fois) là où la légende locale parle de fameuses pantoufles.
Un lundi gris et pluvieux comme le nord seul nous en offre, je me suis enfuie par l’intermédiaire de mon grand amour le TGV, filant à 300 km en direction de ce haut lieu de villégiature aux senteur de melon et de cognac.
Je suis arrivée à l’heure bénie de l’apéro local, épanouie sous les 25°C ambiants.
Avec tout mes remerciements au pineau blanc de Mr Pinard (qui porte si bien son nom !) et à la cuisine méridionale d’Anne (qui détient la recette du roi du cassoulet de Castelnaudary, mais chuuuut, c’est un secret.)
Qu’ai-je fait, a part déguster, me demanderez-vous ?
J’ai admiré. Je me suis rempli les yeux de soleil, de couleurs éclatantes, d’odeurs, de saveurs, de beauté, de grandeur, de petitesse, de délicatesse.
Et c’était bien meilleur que les caramels mous.
C’était du moelleux absolu.
La Charente est mon caramel mou.
Il y a des questions qui reviennent inévitablement, lorsque l’on rencontre une personne inconnue, et je déplore tout comme Saint-Exupéry que notre amour ou non des papillons n’en fasse pas parti.
D’où viens tu ?
Si l’on ne sait jamais vraiment ou l’on va, on sait généralement d’où l’on viens. Facile. Ou pas.
Je suis née là, j’ai grandi ici, j’ai vécu la-bas.
Je suis d’ici, de la-bas, et même d’ailleurs.
Je suis angoumoisine, lyonnaise, st-quentinoise, lilloise, amiénoise.
« On est de son enfance comme on est d’un pays » dit encore ce cher St Ex.
Alors je serais de Charente.
La Reine Margaux chez les Caribous
...ou comment relativiser sur ses problèmes.
Quand je viens d’apprendre que la poste a oublié de suivre ma « Lettre suivie » contenant mon dossier de 40 pages pour l’Université:
Avec l’aimable soutien du Chateau- Lavergne, Saint Emilion.
J’étais donc en train de me lamenter sur mon pénible sort durant cet été caniculaire dans l’oreille d’un ami attentif, lorsqu’il m’a ri au nez.
Un peu vexée, je demande a en savoir davantage.
A savoir que sa douce et tendre, la belle Margaux, est partie pour 4 mois au Canada pour un stage d’étude.
Que de déboires l’attendaient au pays des caribous !
Je ne vous les conterais pas tous, mais les miens a côté, c’est de la crème glacée.
Margaux qui joue aux cartes avec son caribou apprivoisé.
Je me suis souvenue de toute les fois où j’ouvrais un dossier patient lors de mes stages, et que je me disais « ma vie est bien belle… »
Alors, au milieu de ces milliers d’instants de bonheurs fugaces, je m’émerveille.