Las Cucarachas, (parce que c’est plus sexy en espagnol) sont de charmantes petites bêbêtes, appelées également chez nous blattes, cafards, ou cancrelats. Ça donne envie, non ? C’est tellement mignon a dessiner qu’on a envie d’en avoir une colonie a domestiquer chez soi, qu’on vit un enfer quand elles élisent domicile chez nous : ça mange TOUT, vos cartons, vos gâteaux, vos caleçons, ça survit a TOUT, aux ouragans, a la douche, au feu. Bref, vous avez compris.
J’ai réalisé cette petite BD, qui est un FanArt absolu de la BD « Cucaracha » réalisé dans les Sciences&Vie Junior ces dernières années, et dont vous aurez un aperçu ici.
Avouez que vous avez envie de leur faire des bisous tellement elles sont choupinettes.
Pour Romain, dans sa lutte sans faille contre ces nuisibles. ☮
Cette semaine, j’ai commencé un stage en structure médicalisée.* Je suis passée du statut de patiente (ou simple visiteuse) à celui de soignante, pour la première fois de ma vie. Après 2 ans de formation, ma tête est remplie de belles théories et mêmes de douces illusions, qu’il va falloir traduire en pratique. Nantie de mes belles tenues blanches plus ou moins à ma taille, j’ai donc commencé ma découverte de l’envers du décor. Continue reading « Bonjour… »→
Tout étudiant qui se respecte, lors d’un séjour plus long hors du domicile familial, a eu recours à cet endroit improbable : LA LAVERIE.
C’est un peu comme les transports en commun, à bien y réfléchir : un lieu que l’on utilise tous ensemble, un service payant mis en place par la société, accessible à tous.
Qui nous fait autant rire que pleurer.
1. Il y a ces gens qui vous donne un peu de leur lessive parce que vous oubliez toujours la vôtre, et même de l’adoucissant parce que « ma grand-mère m’interdit de laver des vêtements sans, sacrilège.«
Il y en a TOUJOURS un.
Sauf si vous êtes seul dans la Laverie. (dommage)
2. Des gens qui viennent mais qui n’ont rien a laver. En général, ils sont spécialistes de l’utilisation dudit lieu.
(Oui, il m’aura fallu 15 minutes pour comprendre qu’il fallait appuyer sur Start pour que le lavage démarre.)
3. Un lavage durant environ 40 minutes en moyenne, sachant qu’il y a des spécialistes du piquage de vêtements (si, si, je vous jure.) on est bien obligés de tuer le temps.
4. On retrouve de temps a autre des choses qui ne nous appartiennent pas.
(A toi l’inconnu du boxer à rayures, sache qu’il s’assortit parfaitement à mes chaussettes. )
Si vous n’y êtes jamais allés, sachez que c’est un haut lieu d’études sociologique. ♥
Je suis arrivée le samedi en fin d’après-midi, à l’heure ou finissais le match Écosse/Italie du tournoi des 6 nations au Stade de Murrayfield : les écossais parlent déjà très fort de base, ça donnait donc une petite ambiance sympathique dans le tram d’entrée… ! 😉 Mais du coup, je n’aurais pas pu assister à un match de Rugby (à mon grand regret.) J’ai pu découvrir le temps : Pluie, neige et soleil à quelques secondes d’intervalles… même la Bretagne ne peut pas rivaliser ! Côté architecture, la ville est très noire, dû aux fumées des cheminées autrefois : on l’appelle d’ailleurs Auld Reekie. Mais pour se faire une idée rapide, on pourrait croiser Harry Potter au coin de la rue sans s’étonner… 😉 Et le petit plus, c’est l’odeur de biscuit à chaque fois qu’on franchi la porte…
La Maison Les Walters Shortbreads
Le Dimanche, mon ami m’a emmené découvrir la ville : des pubs à n’en plus finir, des vitrines luxueuses de Whiskys, des tartans de toutes les couleurs… de l’anglais partout ! Des églises transformées en marché couvert, des châteaux qui sont en réalité des écoles privées dignes de Poudlard… jusqu’aux Musés d’Arts, puisque j’ai pu visiter la National Scotland Gallery, qui a un étage d’impressionnistes…impressionnant ! 😀 On a également pu entamer le Museum of Scotland, qui retrace l’histoire de l’Écosse, malheureusement, il est immeeeense, la fin sera donc pour un autre séjour.
Le Lundi, on a pu grimper jusqu’à Calton Hill, une des sept collines d’Édimbourg, d’où l’on peut admirer une vue à couper le souffle sur la ville et les alentours. Au sommet, l’Observatoire de la ville, et divers étranges monuments… à l’allure grecque : vestiges d’une époque où l’on appelait Édimbourg « l’Athènes du Nord » et que certains architectes ont voulu concurrencer, sans finir leur projet.
En face, on aperçoit le Arthur’s seat, ancien volcan, sur lequel on peut monter :
Petit tour rapide aussi en fin d’après-midi sur celle du fameux Edinburgh Castle, où le vent a bien failli nous emporter.
Le soir, on a pu inaugurer un PUB. Un vrai de vrai. Avec de la bière. (Et les belges, accrochez-vous, elle vaut le coup !) Et notez bien que le plus petit verre est à 33cl ! Ainsi que… le haggis : si vous ne savez pas ce que c’est, allez donc voir, et vous n’en commanderez jamais. Mais en vrai, c’est plutôt bon ! 🙂 (Si vous aimez les boulettes de viandes) Il y a également beaucoup de formules végétariennes. Après ça, j’ai voulu commander une tourte au bœuf et au Whisky (Beef Pie, Scotch Whisky with a baby carrots) au final, ça s’est révélé être une sorte de Hachis Parmentier… mais avec des vrais petits pois cuits à la vapeur. On a la classe ou on ne l’a pas.
Le Mardi, mon ami ayant un examen à l’Université, j’ai été donc seule en ville, avec mon accent affreux et mon sourire choupinou. La vie coûte très cher là-bas, environ l’équivalent de la vie à Paris (On ne s’en aperçoit pas forcément tout de suite, vu que le £ est plus forte que l’€, et que je suis une nouille absolue en maths.) En bonne touriste, j’ai égrené quelques boutiques souvenirs, hésitant à m’acheter une jupette en tartan ou une peluche de Nessie. J’ai pu fait un tour au fameux Primark, magasin de vêtements discount d’origine irlandaise. Maintenant, je sais pourquoi les anglophones ont un goût vestimentaire absolument désastreux : je me fondais dans le rang comme un poisson qui retrouve son aquarium multicolore ! ♥ Et pour mon goûter je suis entré, à défaut de mes Boulangerie-Pâtisserie fétiches, dans un Cookie Shop. Parce que oui, ils n’ont peut-être pas de pain, mais les cookies, ça, ils savent faire ! Malgré tout, le manque de pain a fini par se faire sentir, on a donc décidé de faire, (ou plutôt Rémy a fait, pendant que j’épluchais trois graine de courges à mettre dessus) le soir du pain maison, qui était absolument délicieux.
Le Mercredi, sous un soleil éclatant, on est partis au Royal Botanic Garden, ou il y a des serres impressionnantes, remplies de plantes et de fleurs splendides, dont des plantes sensitives, qui se repliaient quand on les caressait. 😀 Ainsi qu’une salle entière remplie de… CACTUS. Il y a donc été difficile de m’en faire sortir. Après quelques coucous aux écureuils, on est redescendu au centre-ville, puis remontés à la St Giles’ Cathedral, pour que je puisse finalement me ruiner auprès d’un vendeur de bijoux celtiques.
C’était évidemment très court, je n’aurais pas eu le temps de déguster un Scotch Whisky, ni d’aller jusqu’à la plage de Portobello. La prochaine fois, j’irais faire des câlins aux moutons, et faire un bisou à Nessie, promis !
PS : n’hésitez pas a cliquer sur les photos pour les voir en plus gros ! 🙂